Pour un dossier en attente, j’ai trouvé un accessoire assez pratique (et pas cher) : un lecteur de cassettes USB.
La minicassette a longtemps été très populaire pour distribuer de la musique – Sony et son Walkman disent merci – et numériser des enregistrements peut avoir de l’intérêt. Dans mon cas, c’est même un peu plus particulier : le but était de récupérer des données sur des cassettes des années 80 utilisées pour le stockage avec de vieux ordinateurs.
Le modèle USB que j’ai acheté est un truc chinois pas cher (~20 €) qu’on trouve sous différentes marques. J’ai choisi un modèle USB pour le côté pratique de la chose : il suffit de le brancher et il est reconnu comme une entrée audio sous OS X (et je suppose sous Windows), ce qui évite de mettre un câble sur la sortie jack (et de jouer avec le niveau sonore). L’entrée audio travaille en 48 kHz et 16 bits, évidemment en stéréo et – bon point – le baladeur s’alimente via le port USB.
Je vais être franc : c’est super cheap. Il faut placer la cassette manuellement, l’appareil donne l’impression qu’il va casser à chaque manipulation, mais ça fonctionne bien malgré tout. Le son reste correct et mes tests sont concluants pour les données. Sous OS X, c’est très simple d’enregistrer : il suffit de passer par QuickTime Player qui propose d’enregistrer de l’audio et sauve en AIFF (donc sans compression).
Techniquement, il est auto-reverse et peut être utilisé comme un baladeur autonome classique : il y a un emplacement pour des piles, une sortie jack et même des écouteurs (horribles) dans la boîte.
Pour numériser de vieilles cassettes, c’est donc assez correct, même si un lecteur un peu haut de gamme donnera évidemment un meilleur résultat. Mais en tout cas, c’est largement utilisable pour de la voix ou des données (attention quand même, le bruit des données arrache un peu les oreilles…).
« Tyrannosaure Rex ». Une sorte de pré-doom like ou on courrait dans un labyrinthe 3D carré pour ne pas se faire attraper par la bestiole.
Justement, je ne savais pas comment sauvegarder des dizaines de cassettes du CPC-464…
On va faire de boot-leg et un tree :-D
Juste une précision quand même: A ce que je me souviens, les enregistrements sur cassettes (en tous cas celles du ZX Spectrum) avait parfois une fonction anti-copie (ou plutôt anti-duplication).
Le principe était que durant les 2 ou 3 secondes du signal continu permettant à l’ordi de se tenir prêt à recevoir les données, des impulsions étaient enregistrées sur le signal. Cela ne gênait pas l’ordi mais faussait grandement les platines cassettes d’enregistrement qui avaient un CGA (correcteur automatique de gain), donc presque toutes. En conséquence, le signal de données qui suivait juste après le signal continu était alors très bas et l’ordi décrochait.
En gros, on ne pouvait donc pas copier de cassettes à cassettes avec 2 magnétophones.
Comment réagit ce petit lecteur USB ? (ceci dit, avec un logiciel de traitement du signal, on peut alors rectifier ce que l’on veut ensuite).
Bonne question, j’ai pas de cassettes comme ça. Vu que le lecteur est basique, ça ne doit pas le perturber, et on peut régler le signal à la main.