Je vais commencer par un sujet polémique dans la high-tech : l’Apple TV. Un boîtier décrié, qui a peu évolué et qui est un « hobby » pour Steve Jobs. Un joli moyen de dire qu’il ne se vend pas. Mais moi, je l’aime.
Très sérieusement, je trouve ce produit intéressant. Je suis certes un fanboy (les lapins Wi-Fi ont des défauts, désolés) mais l’Apple TV est souvent comparé à une FreeBox et c’est un non-sens total. En réalité, l’Apple TV est un iPod de salon. Ça se synchronise comme un iPod, ça lit la même chose qu’un iPod et ça fonctionne comme un iPod. L’interface est léchée (c’est du Apple) et c’est simple, on branche et ça marche (après le passage par iTunes). Je n’ai pas eu besoin de régler des paramètres, chercher les bons sous-titres, séparer les flux de mes MKV, j’ai juste lancé une synchronisation iTunes et c’est tout.
Au niveau de la convivialité, on est bien plus loin que ce que proposent les concurrents : une fois connecté au réseau, c’est utilisable et un enfant de cinq ans peut utiliser l’interface.
Chez moi, l’Apple TV sert à écouter de la musique : la bibliothèque iTunes est synchronisée, l’iPhone sert de télécommande, Airport Express de diffuseur. Et c’est compact, discret et efficace. Je rappelle que la sacro-sainte FreeBox ne lit pas les MP3…
Pour la vidéo, si ça passe sur l’iPhone, ça passe sur l’Apple TV. Pas de DivX, uniquement du H.264, mais comme j’achète mes séries sur iTunes (fanboy, je vous dit), tout fonctionne directement.
Le seul défaut de l’Apple TV, c’est là que le geek ressort, c’est la plateforme matérielle datée (2007), surtout vu le prix de l’appareil.
N’empêche, mon Apple TV, je l’aime, surtout pour regarder les clips des lapins crétins sur YouTube.