Un des problèmes des interfaces actuelles, c’est la dépendance à la résolution. Qu’on travaille sur un ordinateur avec un écran de 19 pouces en 1 280 x 1 024 ou un 27 pouces en 2 560 x 1 440, les icônes et autres éléments d’interfaces font la même taille en pixels, ce qui est problématique : la taille des pixels varie. Concrètement, les icônes et les textes sont plus petits sur les écrans à haute définition.
Il y a bien une solution, proposer des éléments d’interfaces dans des formats vectoriels, mais elle pose des problèmes d’implémentations et n’est pas totalement la panacée. En effet, le vectoriel nécessite une taille en pixel minimum pour être efficace, les très petits éléments posent des problèmes. Une autre solution, proposée dans un brevet par Apple, est intéressante : elle consiste à générer les éléments d’interface à la demande.
Concrètement, on ne va plus stocker une image bitmap de l’élément d’interface ou une version vectorielle, définie par des formules, mais simplement les propriétés de l’élément. Et le système va ensuite utiliser ces dernières pour générer à la volée l’élément en question, en adaptant les paramètres à la taille. C’est intéressant parce qu’il y a moins de données à stocker, mais la carte graphique et le processeur vont devoir chauffer, vu qu’il ne s’agit plus d’un simple affichage.
Reste à voir quand Apple utilisera cette technique…