iTunes Match, le système d’Apple pour accéder à sa musique depuis le cloud, est en test chez les développeurs. On a donc (enfin) quelques informations sur le fonctionnement. Premier point, passer par iTunes Match supprime par défaut la synchronisation de la musique, on va donc gagner de la place sur l’iPad et l’iPhone. Deuxième point, Apple détecte bien les morceaux de la bibliothèque et propose automatiquement la version iTunes Store sans devoir uploader le morceau, tout du moins s’il est reconnu, donc les programmes qui récupère les tags automatiquement vont bosser dur. Rien que sur ce point, c’est un énorme avantage et ça va éviter les messages genre « J’ai Google Music, je pourrais écouter en streaming dans un mois, le temps d’envoyer ma bibliothèque ».
Une fois la musique dans le cloud, on a deux solutions : soit la télécharger directement, et la stocker sur l’appareil indéfiniment, soit utiliser le pseudo-streaming d’Apple. Pseudo dans le sens où les morceaux ne sont pas lus en direct, c’est une copie placée sur l’appareil qui est lue. Techniquement, le morceau est téléchargé à la demande (donc à la vitesse maximale de la connexion) et lu à partir du cache local. Dans le cas d’un système de streaming classique, on lit directement le fichier sans mettre en cache totalement ce dernier. Visiblement, Apple copie le fichier sur l’appareil et garde la copie en cache tant qu’on est connecté à Internet (passer l’iPhone en mode avion empêche la lecture). L’avantage est qu’il est donc possible de lire un fichier même dans un endroit où la connexion est lente, il faudra juste attendre un peu qu’il se télécharge, mais une liaison à 256 kilobits/s n’est pas nécessaire.
Je rappelle quand même que ça coute 25 $ par an aux Etats-Unis et que c’est limité à 25 000 morceaux.