Anandtech a testé l’écran Thunderbolt d’Apple. Cet écran vendu 1 000 € intègre webcam, kit son 2.1, sortie Thunderbolt, chargeur de MacBook (Pro), Ethernet, FireWire, USB (et ce n’est pas un hub) et une dalle rétroéclairé par LED en 2 560 x 1 440.
On apprend donc que l’écran intègre bien un contrôleur Ethernet dédié, un contrôleur FireWire 800 (le même que dans les MacBook Pro) et un contrôleur USB 2.0 assez lent (environ deux fois moins rapide que l’Intel). Une caméra 720p et une puce audio (sans sortie, dommage) sont reliées en USB en interne.
Pour le Thunderbolt même, l’utilisation des interfaces de l’écran a peu d’impact sur les performances : avec un boîter contenant des SSD, on perd environ 10 % (de 909 Mo/s à 817 Mo/s) si on transfère en même temps sur l’Ethernet et le FireWire, ce qui est faible. Et avec un boîtier classique contenant des disques durs, ce sera invisible.
La partie écran elle-même ne bouge pas trop : c’est pratiquement identique au LED Cinema Display 27 pouces classique.
Plus intéressant, les limitations sont expliquées : l’écran Thunderbolt utilise la version la moins onéreuse du contrôleur d’Intel, Eagle Ridge. Et cette puce est en fait incapable de séparer le flux DisplayPort du flux PCI-Express en externe (mode passthrough). Concrètement, elle peut faire suivre un signal Thunderbolt, mais charge au suivant dans la chaîne de séparer les informations. Et un écran Mini DisplayPort est incapable de faire ce travail. Mais en plaçant un appareil Thunderbolt qui utilise la puce haut de gamme Light Ridge — capable de séparer les flux — on peut ensuite insérer un écran dans la chaîne.
Concrètement, la chaîne MacBook Pro -> écran Thunderbolt -> écran DisplayPort ne fonctionne pas mais la chaîne MacBook Pro -> écran Thunderbolt -> boîtier Thunderbolt Light Ridge (genre Promise) -> écran DisplayPort fonctionne. Merci Apple de rogner sur la puce intégrée dans un écran à 1 000 €.
Pour le reste, un très bon écran selon Anand, mais un peu cher et réservé aux utilisateurs de machines en Thunderbolt.