Un peu d’histoire, sur la retransmission des keynote en direct. Si actuellement Apple diffuse (parfois) les événements en direct sur son site web, ça n’a pas toujours été le cas. Et à une époque, il n’était même pas nécessaire d’avoir un appareil Apple pour regarder les grandes messes de Steve Jobs…
Dans les années 2000, Apple diffusait en effet ses keynote via des satellites, avec des flux accessibles tant qu’on savait régler un satellite. Quelques exemples dans les communiqués de presse d’Apple. Dans certains cas, on avait même le droit à une diffusion sur un satellite accessible depuis l’Europe.
En même temps, Apple a aussi diffusé en direct sur son site, en format QuickTime et avec — ce qui n’est plus le cas actuellement — une compatibilité Windows.
Dès 2003, environ, Apple a arrêté de proposer les coordonnées nécessaires pour les satellites, même si des sites spécialisés (genre MacBidouille) ont parfois proposés les données nécessaires.
En 2010, Apple a recommencé régulièrement à diffuser en direct ses keynote, à travers une technologie Apple (HTTP Live Streaming) et uniquement sur les appareils Apple (Mac, appareils iOS et Apple TV).
Truc amusant, Apple a parfois communiqué sur le nombre de personnes qui regardaient le keynote. En juillet 2000, Apple avait 95 000 visiteurs pour regarder le keynote, 21 000 au maximum en même temps et 5 000 visiteurs utilisaient le flux à 1 mégabits/s.
En janvier 2002, il y avait 160 000 personnes intéressées, avec 81 000 connectés en même temps.
A l’époque (il y a plus de 10 ans, donc), ça représentait 16,5 gigabits/s sur le réseau d’Akamai. Les valeurs actuelles doivent être de l’ordre du Tb/s…
Enfin, pour terminer, Apple utilise encore une retransmission satellite actuellement : selon plusieurs sources, les diffusions pour la presse (généralement à Londres en Europe, à Berlin pour l’iPad récemment) sont effectuées avec une liaison satellite. Le fait que les journalistes aient généralement un peu d’avance sur le flux diffusé sur Internet indique d’ailleurs que c’est sûrement le cas.