On continue avec les LaserDisc, avec un truc que je n’ai pas pu tester : les sous-titres en LD-G. Vu que le LaserDisc visait un public cinéphile, pas mal de films sont sortis en V.O. et donc il y a régulièrement des sous-titres, avec quatre possibilités. Le LD-G est la plus intéressante techniquement.
La première façon de sous-titrer est bête et méchante : incruster le texte dans l’image. C’est courant en France et au Japon, mais ça dénature forcément l’image. Les deux autres consistent à intégrer des sous-titres dans les parties de l’image qui ne se voient pas, soit en télétexte (en Europe et en PAL essentiellement) soit en CC, aux Etats-Unis et en NTSC essentiellement. Je reparlerais des deux, mais en gros, les sous-titres sont transmis dans l’image pendant le retour et ne sont donc visibles qu’avec un décodeur adapté.
La dernière façon, le LD-G, est la plus intéressante : les sous-titres sont présents dans le flux audio. La solution est dérivée du CD+G (une technologie qui permet de mettre des images sur un CD Audio) et quelques lecteurs Pioneer intègrent un décodeur en interne. Dans les autres cas, Pioneer (qui portait le format LaserDisc et avait inventé le LD-G) proposait un décodeur LD-G externe, le LG-1.
Le LD-G est courant sur les LaserDisc japonais, avec des sous-titres en anglais. Je n’ai pas testé pour plusieurs raisons : le LD-G n’existe qu’en NTSC et il faut un lecteur compatible ou le décodeur, qui ne fonctionne qu’avec les lecteurs qui ont une sortie numérique, étant donné que les informations sont stockées dans les sous-canaux audio, donc en numérique. Mon lecteur de LaserDisc ne lit que les disques PAL et ne propose pas de sortie audio numérique, donc impossible de tester facilement.
J’ai trouvé très peu d’informations sur le format, mais je suppose qu’il doit être possible d’extraire les sous-titres avec un ordinateur, comme avec le CD+G, mais je n’ai vu personne se lancer dans cette aventure.
Enfin, si vous avez un lecteur et un disque compatible, ça m’intéresse, pour un petit test.