Avec Safari, Apple a ajouté une fonction intéressante : la possibilité d’épingler des onglets et de mettre une icône dédiée. Mais, petit souci, la fonction souffre de pas mal de bugs.
Premier truc à savoir, il faut un fichier spécifique. Pas un simple favicon, donc, mais un fichier vectoriel en SVG, noir et sans fond. Le fichier doit aussi être carré. Ensuite, il y a une syntaxe spécifique à ajouter (attention, si vous avez joué avec les bêta, elle est différente).
<link rel="mask-icon" href="website_icon.svg" color="red">
Donc le nom du fichier (et éventuellement son chemin) et sa couleur.
Une fois que c’est fait, vous aurez sûrement le même problème que moi, il semble assez courant : ça ne fonctionne pas et l’image reste la première lettre du nom du site. Heureusement, il y a une solution. Première chose, vérifiez que le site n’est pas épinglé, et ensuite quittez Safari. Rendez vous dans ~/Bibliothèque/Safari/Template Icons/
et videz le contenu. Soit en faisant Aller -> Aller au dossier… dans le Finder, soit en cliquant sur Aller (toujours dans le Finder) en pressant alt, avant de choisir Bibliothèque.
Une fois que le dossier est vide, relancez Safari et tentez d’épingler l’onglet, normalement ça devrait fonctionner. Pour être franc, ça ne marche pas à tous les coups…
Au fait, c’est la talentueuse Katell qui m’a fait le lapin utilisé ici.
Sympa le lapin mais si on n’y fait pas attention, on vois plutot un tube a essai à moitié rempli ;)
… En pressant la touche « alt »… Il n’y a pas et presque jamais eu de touche alt sur les Mac. Quelques petites précisions s’imposent. La touche en question se nomme « option », depuis le début. Finalement on n’est pas pas loin du compte entre alt et option. Alt est l’abréviation (sans son .) de alternate (in English donc) alors que option serait plutôt franco-américain. Je n’ai pas de souvenir précis du moment où cette précision a été rajoutée sur la touche option (d’ailleurs confirmée dans cette appellation par le dernier clavier sans fil avec batterie qui supprime le logo définitivement peu traduisible, que certains appellent ‘casserole’ alors qu’il désigne un aiguillage). Je le fais remonter à l’époque des machines avec processeur i486 qui permettaient de basculer entre les deux mondes Apple et Windows avec une combinaison de touches (genre cmd-esc) et bien sûr avec Windows, la touche option remplissait la fonction du alt windowsiens.
On pourrait penser qu’il s’agit ici des commentaires d’un enc… de mouches (je hais les mouches soit-dit en passant) ou d’un habitué de la tetrapilotomie. Pas seulement, mon attachement au nom des choses en général (c’est bien pratique d’appeler un chat un chat et une chatte une chatte, comme le rappelait récemment Sophia Aram), et en particulier dans la langue Francoise, est bien rattaché à la marque Apple qui depuis les débuts d’Apple et plus particulièrement du Macintosh a trouvé utile de rappeler les ‘règles’ typographiques -zé- orthotypographiques (Merci Monsieur Jean-Pierre Lacroux) comme et par exemple l’idée aussi sotte que grenue que les capitales ne seraient pas accentuées (Un merci particulier à l’anglicisation galopante de l’après-guerre – de 45 ! – et de l’arrivée des machines à écrire puis de l’informatique sur des mots machine de 6 bits qui faisait peu de cas des particularismes régionaux, la france de ce point de vue étant une région). Avoir rappelé son contraire est déjà une grande et belle raison qui suffit à elle seule. Il faut se souvenir que l’ASCII de époque se codait sur 7 bits et faisait table rase des ces caractéristiques aussi. Il fallu l’arrivée de l’ASCII étendu, donc sur 8 bits, pour laisser la place aux accents. Mais dans les faits, autant IBM que BULL ou encore Microsoft, lors de l’adoption des 8 bits, se sont plutôt plûs à proposer des encadrements. Et celui qui programmait des impressions à l’époque avait souvent à expliquer pourquoi en voulant imprimer un É ou un È, l’imprimante faisait un saut de ligne.
Steve Jobs dans sa jeunesse a suivit quelques cours de typographie et je lui en suis reconnaissant, et l’industrie du prépresse aussi. Ça permet de se poser des questions sur la vision profonde que Steve avait de « l’informatique » (même si ça n’excuse pas tout !) et de ce que Apple à pu nous apporter depuis 30 ans.
Je n’ose pas imaginer à quoi ce métier aurait ressemblé, peut-être à quelque chose qui se rapproche des premières fonctions occupées : la mécanographie appliquée à la comptabilité. Et on peut voir ce qu’il est aujourd’hui de ce métier et des dernières 500 années :°)
Je ne sais pas si on me lira jusqu’ici. En tout cas merci aux téméraires.
Pour finir, je voudrais aussi rappeler que l’intégralité des documentations des « grands » éditeurs de logiciels et d’Apple, of course, font mention de cette touche accompagnée de son nom ‘option’. Ce qui donne aussi une idée de la capacité à lire des utilisateurs :°)
Violon, voilà
Merci e m’avoir laissé m’exprimer sans m’interrompre.
Il est écrit alt au moins sur mon Extended II de 1990 et option seulement sur le dernier clavier, donc ça simplifie les choses ;) (mais la démonstration est intéressante)
Est-ce qu’il est possible de changer l’icône d’un site ? J’accèdes à diverses application via Localhost et j’ai un « 1 ». Merci.