Je parlais la semaine dernière des dos permettant de connecter un appareil photo argentique à un ordinateur. En fait, la majorité des constructeurs d’appareils proposait des solutions de ce type. Je ne vais pas tout détailler, mais ça reste intéressant, surtout vu les technologies en jeu dans certains cas.
J’avoue, j’ai un peu cherché après avoir découvert la solution de Meta35. La société propose un logiciel (Mac ou Windows) et des câbles pour quelques appareils. Ils utilisent un adaptateur série USB maison, avec un câble à relier à l’appareil pour récupérer les données (sauf pour les Minolta).
Chez Nikon, certains appareils intégraient directement la possibilité de sauver les données. Les modèles suivants disposent d’un port série : Nikon F5, F6, F100, F90 (N90 sur certains marchés) et F90x (N90s).
Nikon a proposé pas mal d’accessoires et de solutions pour aller avec ça. Pour le F5, Nikon proposait le AC-1WE (Windows) ou le AC-1ME (Mac). Dans les deux, il y avait un logiciel pour prendre le contrôle et récupérer les données, et aussi un câble série adapté. Le MC33 pour les PC (donc une prise DE-9), le MC34 pour les Mac (prise Mini DIN). Pour le F90 (N90/F90x/N90s), Nikon avait uniquement un soft PC (AC-PW-E) avec un câble adapté (MC31). Enfin, pour le F100, il fallait utiliser le AC-2WE (Windows) ou AC-2ME (Mac) avec le bon câble (MC31 ou MC33 en PC, MC34 en Mac).
Plus intéressant, Nikon proposait des versions pour les organiseurs de Sharp. AC-1E pour le F90/N90, AC-2E pour le F90x/N90s, avec le câble MC27.
Un logiciel pour Palm a été proposé il y a un moment (N90 Buddy) et donne quelques infos. En gros, c’est une connexion série classique à 1 200 bauds, et les données doivent évidemment être traitée par un logiciel.
Enfin, Nikon a proposé (et vend toujours, trop cher) un adaptateur qui lit les données et stocke le tout sur une carte CompactFlash, le MV-1.
Chez Minolta, c’est plus original. Pour le Dynax 7 (Maxxum 7), les données sont stockées dans l’appareil et la récupération des données passe par une carte mémoire. Le Data Saver DS-100 se connecte sur l’objectif – visiblement les données sont transférées par les connecteurs de ce dernier – sur une carte SmartMedia de 4 Mo. Avec un simple lecteur de cartes, il est donc possible de lire les données, ce site explique comment les exploiter (en gros, c’est juste du texte).
Pour le Dynax 9 (Maxxum 9), c’est plus classique : un dos (Data Memory DM-9) enregistrait les données sur une carte mémoire (SmartMedia), ce qui permettait de récupérer les données assez facilement.
Chez Canon, en plus des accessoires déjà présentés, l’EOS 1v possédait une mémoire interne et une sortie série. Canon a proposé un câble (ES-E1) pour connecter l’appareil à un ordinateur (Mac ou PC) en USB, avec un adaptateur série intégré. Le logiciel permettait de récupérer les données ou prendre le contrôle de l’appareil.