La Pippin d’Apple, une console méconnue

Pour Noël 2015, je me suis fait un petit plaisir : une Pippin complète, en boîte. Une quoi ? Une Pippin, la console d’Apple sortie en 1995.

Il y a vraiment pas mal de choses à dire sur cette console et vu que je viens d’écrire pas mal sur les appareils rétros récemment (on en parle bientôt), je vais commencer par présenter rapidement la console, un sujet sur son histoire et sur certains trucs intéressants suivront.

La console

La console

La console est une Atmark japonaise (blanche), avec son modem et sa manette AppleJack. Un lecteur (il se reconnaîtra) m’a fourni quelques accessoires pratiques : une carte mémoire (RAM) de 4 Mo et des adaptateurs pour la connectique P-ADB.

L’avant de la console propose trois prises : une sortie jack 3,5 mm et deux prises P-ADB. Il s’agit simplement de ports ADB renforcés, pour simplifier la connexion et éviter de casser les broches. Des adaptateurs passifs permettent de passer d’une prise à une autre et le P-ADB est chaînable, comme l’ADB.

AppleJack et jack audio

P-ADB et jack audio

L’avant de la console s’orne aussi de boutons pour contrôler la lecture de CD, le volume et allumer la console.

Les commandes

Les commandes

L’arrière de la console, outre une prise IEC pour l’alimentation interne, propose pas mal de choses. D’abord, trois sorties vidéo : du S-Video, du composite et du VGA. Les deux premiers sortent soit du PAL, soit du NTSC (576i ou 480i, donc), le VGA du 480p. Le VGA reste bien évidemment le meilleur choix si votre téléviseur l’accepte (au pire, un vieil écran peut faire le job). La console propose aussi des entrées et sorties audio en RCA, en plus de la prise jack à l’avant. Enfin, deux prises séries en Mini DIN (classique chez Apple) complètent la donne. Elles servent pour le modem mais aussi éventuellement du LocalTalk (mais pas avec le système par défaut). Certaines consoles disposent aussi d’une prise SCSI externe, mais pas la mienne.

Les sorties

Les sorties

La console elle-même se base sur un PowerPC 603 à 66 MHz, avec 6 Mo de RAM et une mémoire flash interne de 128 ko. Apple a intégré un connecteur d’extension sous la console pour ajouter de la RAM, avec des cartes de 2, 4, 8 et 16 Mo. En voulant installer une carte de 4 Mo prêtée par un lecteur, j’ai découvert une carte de 8 Mo installée. Certains jeux peuvent en profiter, même si c’est rare.

8 Mo de RAM en plus

8 Mo de RAM en plus

J’ai trois adaptateurs intéressants : le premier permet de doubler un connecteur P-ADB, le second permet de connecter un périphérique ADB classique sur la console (clavier, souris, etc.) et le dernier de connecter un périphérique P-ADB sur un port ADB (sur un Mac, donc).

ADB vers AppleJack

ADB vers P-ADB


AppleJack vers ADB

P-ADB vers ADB


AppleJack vers 2x AppleJack

P-ADB vers 2x P-ADB

La manette, c’est exactement la même que celle que je possède en ADB. Elle n’est pas très ergonomique ni très pratique, mais le trackball reste une bonne idée selon moi.

La manette

La manette

Si vous voulez voir des jeux, ça va être pour une prochaine fois : il faut que j’essaye d’optimiser mon setup de capture pour obtenir de bons résultats. Et je vais être honnête, c’est franchement nul. Si vous voulez essayer, certains jeux passent sous Mac OS. Et aussi, un truc assez énervant : la console est très bruyante.

A la prochaine fois pour des jeux et des trucs bizarres.