Au milieu des années nonante, la lecture de CD Audio était encore un argument de vente, comme la lecture de DVD le deviendra en 2000 et celle de Blu-ray en 2005. La Pippin lit donc la musique directement, mais avec une ergonomie… perfectible.
Une fois démarrée sans CD, la console affiche une animation assez particulière (franchement laide, en fait) qui demande l’insertion d’un CD. Quand un CD Audio est placé dans le lecteur, une interface basique et contrôlable à la manette apparaît. Elle permet de lire le CD, avec des raccourcis sur les boutons de la manette, mais aussi de jouer sur quelques points : un mode aléatoire, un mode répétition, un mode « programmation ».
La console dispose aussi de boutons sur le capot pour contrôler la lecture de l’audio.
Dans la pratique, premier problème, la console est bruyante. Le ventilateur s’entend bien, ce qui oblige à monter le son. Deuxième problème, la console ne lit que les CD Audio : pas de Video CD (d’autres consoles de la même génération le permettent, parfois avec une extension), pas de Photo CD, pas de CD+G (même chose, d’autres consoles acceptent ce type de disques).
Petit truc amusant, une voix suave prononce aléatoirement le nom de la console quand elle attend un disque.