Dans la grande série des disques hybrides, il y a le DualDisc. Cette technologie a été utilisée à moyenne échelle (une liste des disques existe sur Wikipedia) et elle contient un CD (ou un DVD, c’est selon) d’Hooverphonic.
Le disque en question est No More Sweet Music et le double album propose donc un double DVD. J’avais déjà parlé du contenu des DVD, mais pour rappel ils contiennent quelques bonus mais surtout l’album correspondant sous trois formes : en Dolby Digital 5.1, en DTS 5.1 et – surtout – en PCM stéréo en haute définition (24 bits, 96 kHz).
Le côté intéressant du DualDisc, c’est son épaisseur. Coller une face CD et une face DVD n’est pas si simple que au premier abord. Techniquement, un CD doit mesurer au moins 1,1 mm d’épaisseur, alors qu’une face « DVD » se contente de 0,6 mm. Dans un DualDisc, on retrouve bien une face DVD à la norme (0,6 mm) mais la face CD ne l’est pas, elle se contente de 0,9 mm. Un DualDisc mesure donc 1,5 mm d’épaisseur, soit plus qu’un CD ou un DVD double face classique.
Les deux points peuvent poser des soucis. L’épaisseur pose surtout des soucis dans les lecteurs slot-in, qui – dans certains – n’acceptent pas le disque trop épais. La face CD trop fine était plus problématique, certains lecteurs n’arrivant pas à faire le point sur les données, et les DualDisc trichent donc un peu : l’espacement entre les données est plus grand que sur un CD classique pour améliorer la lecture. Cette solution fait un peu bricolage et limite la capacité du disque : 525 Mo ou 60 minutes, face aux 74 minutes d’un CD.
Dans la pratique, j’ai essayé avec quelques lecteurs sans problèmes particuliers : les deux faces sont lisibles facilement. Une fois pris en main, on voit bien que le disque est épais, mais je n’ai pas réussi à faire une photo propre…