Le LaserDisc a une particularité intéressante : tous les disques ont deux faces, mais tous les contenus ne nécessitent pas les deux. Et il existe donc différentes solutions. La plus intéressante, c’est ce qu’on appelle le « pit-art ».
La présence de deux faces est technique : les premiers DiscoVision (ancêtre du LaserDisc) n’avaient qu’une face mais manquaient de rigidité. La solution la plus simple a donc été choisie : coller deux faces. Comme une face ne contient que ~30 minutes (CAV) ou ~60 minutes (CLV), la majorité des contenus utilise les deux faces. Mais quand un contenu nécessite un nombre impaire de faces, les solutions sont imaginatives.
La première solution – j’essayerais de développer un jour – est de prendre une face issue de rebut (erreur, film pas édité, etc.) et de la recouvrir d’un vernis. La seconde, la plus courante, consiste simplement à mettre un message qui demande de retourner le disque. La dernière, présentée ici, consiste à faire de l’art avec le disque.
Concrètement, l’aluminium des disques est coloré (en rose, doré, rouge, etc.) et des images sont gravées directement dessus, à la manière de LightScribe (et des autres). Les rares disques sont essentiellement japonais, parce que les animés ne prennent souvent qu’une face d’un disque (vous trouverez une liste, incomplète, sur ce sujet de forum).
J’ai trouvé un LaserDisc pour vous montrer (et la collection) mais c’est assez compliqué à montrer. En effet, le LaserDisc reste extrêmement réfléchissant et le contraste sur la face rose assez moyen. Mais c’est plutôt mignon et ça change de la tortue de Pionneer.
Comme quoi, le lightscribe sur les CD et DVD n’avait rien d’innovant… Vive les vinyles Pictures ! ;-)