La Pippin est une des premières consoles à proposer un accès à Internet, bien avant la Dreamcast par exemple. L’équipement standard comprenait un modem, mais il existe plusieurs versions. Avant de parler un jour de l’accès à Internet lui-même, je vais d’abord parler du matériel.
Premier truc à savoir, il existe au moins trois versions du modem : la console originale japonaise a été livrée avec un modèle 14 400 bauds – nous sommes en 1996 -, la version américaine avec un modèle 28 800 bauds et un modem optionnel permet d’atteindre 33 600 bauds.
D’abord, les modèles japonais. L’original (14 400 bauds) a soit le nom de code PA-82007 (livré avec la console) ou PA-82010 (acheté seul). La version 33 600 bauds, elle, porte le nom PA-82017. Les trois variantes s’alimentent directement sur la console à travers le connecteur GeoPort. Techniquement, il ne s’agit pas de périphériques GeoPort (l’équivalent d’un WinModem chez Apple en simplifiant) mais bien de vrais modems qui utilisent simplement la neuvième broche du connecteur GeoPort pour s’alimenter.
Aux Etats-Unis, c’est un peu différent. Au lieu de livrer un modem compact et adapté, c’est un SurfModem Motorola qui est de la partie. Assez gros, il nécessite une alimentation externe et le câble est un Mini DIN 8 vers un DB (a priori du 25 selon la seule photo trouvée).
La prochaine étape, un peu compliquée, consiste à essayer de connecter la console avec un modem, ce qui n’est pas si évident en 2016 avec la disparition des FAI RTC et des lignes physiques.
A noter, enfin, qu’un dock Ethernet a été prévu mais n’est jamais sorti à ma connaissance.