En lisant le manuel du Quicktake 200, je suis tombé sur une partie qui expliquait comment protéger la carte en écriture. Même si vous ne devriez pas avoir confiance dans ce genre de choses, c’est toujours intéressant de voir comment ça fonctionne.
Donc dans les cartes SmartMedia, un petit cercle sur la carte doit être recouvert par un sceau (seal, je ne suis pas certain de la traduction) qui va bloquer la carte en lecture seule. Visiblement, les cartes étaient fournies avec plusieurs petits autocollants, qui – une fois placé sur la zone en question – empêchaient l’écriture. La solution me semble bancale : ce n’est pas très pratique à utiliser, et il faut disposer des autocollants en question.
Après quelques recherches, vu que je n’avais évidemment pas les autocollants en question, je me suis rendu compte que ce que le lecteur attend est juste quelque chose de conducteur sur la zone en question. Ca ne fonctionne pas avec un bout de papier, donc, mais bien avec un peu d’aluminium scotché rapidement sur la zone. Le lecteur USB dont je dispose envoie bien l’information à macOS, qui passe la carte en lecture seule, et l’appareil photo détecte lui-aussi que la carte ne peut pas écrire. Il indique qu’il n’est pas possible de faire des photos (0) et affiche un message.
A noter que la documentation des cartes SmartMedia indique que certains systèmes d’exploitations ne reçoivent pas l’information mais que les lecteurs la prennent en compte. Dans certains cas, on peut donc croire avoir modifié des données sans que ce soit le cas. Je n’ai pas assez de lecteurs de SmartMedia pour vérifier si certains ne prennent pas en compte la protection (ce n’est a priori pas le cas, contrairement aux cartes SD).