Avant l’utilisation d’Unicode dans Mac OS X (il y a une vingtaine d’années), la gestion des langues qui n’utilisent pas des caractères latins était un problème. Et Apple avait donc développé une version spécifique de son OS pour les japonais : 漢字Talk (KanjiTalk).
KanjiTalk est (en gros) un Mac OS avec une interface qui utilise des kanji (des signes dérivés de l’écriture chinoise utilisés pour écrire le japonais). Apple a développé la gestion des caractères avant (plus tard) d’implémenter Unicode, ce qui pose un problèmes actuellement : les données enregistrées avec une machine sous KanjiTalk n’affiche pas les signes correspondants.
A l’époque, Apple avait aussi développé un programme (Kotoeri) pour intégrer facilement des kanji, et cette solution existe encore sous macOS. Il existe plusieurs versions de KanjiTalk.
• KanjiTalk 1, dérivé du System 3 (sorti en même temps que le Macintosh Plus).
• KanjiTalk 2, dérivé du System 4.
• KanjiTalk 6, sorti en même temps que le System 6.
• KanjiTalk 7, en parallèle de System 7 (jusqu’à KanjiTalk 7.5.5).
Dans les versions suivantes, la gestion du japonais est directement intégrée dans Mac OS, soit avec une version dédiée (avec les variantes du Mac OS Classic), soit avec une version universelle de l’OS, avec Mac OS X (merci Unicode).
Je parle de KanjiTalk pour une raison simple : Bandai étant une société japonaise et la Pippin ayant été vendue essentiellement au Japon, la majorité des titres utilisent KanjiTalk pour l’enregistrement des données, ce qui donne des résultats parfois un peu surprenants quand on essaye de lire le contenu d’un CD.