Un lecteur de MO en USB

Aujourd’hui, juste un petit retour d’expérience sur un truc : l’utilisation d’un lecteur MO en USB pour récupérer des données de la Pippin.

J’en ai parlé plusieurs fois, il existe un lecteur de MO – des disques magnéto-optiques – pour la Pippin. Pour mes tests, j’utilise régulièrement un mecteur interne en SCSI, mais la récupération des données est un peu compliquée : j’utilisais un vieux Mac avec du SCSI pour lire les données, avant de tout transférer vers un Mac récent. Le lecteur interne n’ayant jamais voulu fonctionner avec mon adaptateur SCSI vers USB, c’était la seule solution. Mais ce n’est pas pratique : je dois débrancher le lecteur de la console, le mettre dans un Mac, le faire reconnaître en SCSI, etc. je me suis donc posé une question : comment gagner du temps ?

Un lecteur USB

Après quelques recherches, j’ai trouvé une information intéressante : les lecteurs MO 3,25 pouces ont une rétrocompatibilité excellente. Il existe plusieurs générations de cartouches (128, 230 et 640, 1,3 et 2,3 Go) et la rétrocompatibilité est complète. Un lecteur 2,3 Go peut donc lire et écrire sur toutes les variantes. Après quelques recherches au Japon, je suis tombé sur un modèle USB en version 640 Mo pour un prix correct (moins de 15 €). Une fois arrivé (ça peut prendre du temps, en fonction du transporteur), je l’ai simplement branché et tout a fonctionné.

Le lecteur avec une cartouche 230 Mo


Une cartouche 230 et un lecteur 640 Mo

C’est un modèle Olympus en USB 1.1 (donc pas un exemple de rapidité) et il a accepté sans problème ma cartouche de 230 Mo. La seule contrainte si vous faites la même chose vient de l’alimentation du lecteur : les appareils japonais qui datent des années nonante ou du début des années 2000 ne gèrent pas nécessairement les tensions européennes. Par contre, ils acceptent dans l’énorme majorité des cas deux fréquences (50 et 60 Hz) donc un simple convertisseur de tension capable de fournir du 110 V à 50 Hz suffit. Sinon, il suffit de trouver un adaptateur secteur européen capable de fournir la tension et la puissance nécessaire : dans pas mal de cas, comme les adaptateurs fournissent du DC, il suffit de le changer. Dans mon cas, le lecteur demande 5 V et 1,6 A et l’adaptateur fourni (a priori pas d’origine, d’ailleurs) était un 5 V et 2,3 A. Le chargeur de la PSP possède la même prise (et fournit 5 V et 2 A) et il l’a parfaitement remplacé.

Pour rappel, la rétrocompatibilité n’est pas quelque chose de systématique dans le monde du stockage. Chez Iomega avec les ZIP, par exemple, les versions 250 lisent les 100 mais écrivent lentement dessus et les 750 lisent et écrivent les 750 et 250 mais ne lisent que les 100.