Voir le VBI d’une image vidéo avec un écran Apple

Je parlais en début de semaine des écrans Apple Studio Display. Et bien ces modèles ont un petit truc marrant : ils disposent d’un OSD qui permet de voir le VBI.

Le VBI (vertical blanking interval), c’est la zone qui n’est normalement pas visible dans un signal vidéo, et qui est utilisée pour transmettre certaines données comme le télétexte ou le CC, mais aussi pour de la synchronisation, de la protection contre la copie (Macrovision), etc.

Un LaserDisc


Un LaserDisc PAL avec du télétexte

Normalement, donc, on ne voit pas le VBI et les cartes d’acquisition ne capturent pas nécessairement cette zone, ça dépend un peu des modèles. Mais les deux écrans d’Apple, qui disposent d’une entrée composite et d’une entrée S-Video, ont un OSD (le menu à l’écran). Et l’OSD permet de descendre l’image vidéo et donc, de facto, de montrer le VBI. Bon, ça n’a pas tellement d’intérêt vu que personne ne lit le VBI dans le texte, mais au moins ça donne idée de la structure d’une image. Dans les exemples de la vidéo, je lis un LaserDisc NTSC avec du CC (Pulp Fiction), suivi d’un PAL avec du télétexte (Jurassic Park). La troisième partie, c’est un LaserDisc que j’avais utilisé en synchronisation avec un Mac. Dans les trois cas, et spécialement avec le PAL, on voit très bien les clignotements qui indiquent des données transmises.

Sur cette page, vous trouverez d’autres images. Par ailleurs, les téléviseurs qui permettent de régler l’image offrent aussi souvent la possibilité de voir le VBI, même si ce n’est pas systématique.

Sur un Blu-ray, on voit très bien les barres verticales (c’est Macrovision, a priori) et il y a moins d’informations que sur un LaserDisc (et oui, j’ai un lecteur Blu-ray avec une sortie composite). Même chose sur un DVD, le signal est différent. Techniquement, le DVD et le Blu-ray contiennent de toute façon de la vidéo numérique, donc sans VBI, c’est le lecteur qui va générer les données.

Sur un Blu-ray : nettement moins de données