Depuis pas mal d’années (je crois qu’il date de 2012), j’utilise un Seagate GoFlex Desk en Thunderbolt. Et comme j’ai voulu changer le disque dur, je me suis demandé… comment ?
La gamme GoFlex Desk partait d’une bonne idée : Seagate vendait des disques durs externes en kit, avec d’un côté le disque dur dans son boîtier de protection, et de l’autre une base avec différentes interfaces. La société a vendu des bases USB 2.0, USB 3.0, FireWire 800 (pour Mac), réseau et même Thunderbolt (première génération). On pouvait donc acheter une base plus rapide si on récupérait du nouveau matériel, par exemple. Mais il y avait deux problèmes. Premièrement, il n’y a pas vraiment d’interface spécifique entre la base et le disque : c’est le connecteur SATA du disque directement. Et la prise n’est pas vraiment prévue pour ça. Deuxièmement, Seagate a arrêté à un moment d’en proposer, et le boîtier est compliqué à ouvrir.
En fait, j’ai dû chercher sur YouTube pour comprendre, donc petit tutorial. Il faut d’abord enlever le haut du boîtier, clipsé sur mes deux parties latérales. Ensuite, il faut essayer de séparer les deux parties, avec des outils fins et si possible en plastique (un spudger par exemple). Avec un peu de patience, tous les clips sortent sans casser et le disque devient accessible. La dernière étape consiste à enlever les vis latérales (protégées par des morceaux de caoutchouc) pour sortir le disque. Pour monter un nouveau, c’est évidemment plus simple à l’envers.
Bon, en réalité (et si vous n’avez pas peur), le fait que le boîtier utilise la connectique du disque permet de brancher directement un disque dur ou un SSD sur la prise. Mais avec un 3,5 pouces, c’est assez instable quand même (et bruyant), c’est surtout pratique avec un 2,5 pouces pour dépanner.
La version 3 To de l’époque (un 7 200 tpm assez bruyant) atteint ~130 Mo/s en lecture et ~110 Mo/s en écriture, et pas en silence. L’évolution des disques durs fait que le 6 To moderne, un 5 400 tpm bien moins bruyant, atteint ~190 et ~170 Mo/s dans les mêmes conditions.
Le boîtier va continuer à servir de sauvegarde Time Machine au boulot, et le transfert des 3 To de données (il était presque rempli) devait prendre… un certain temps. Comme Time Machine a tendance à créer des liens symboliques, le programme de clonage indiquait un peu plus de 33 millions de fichiers. Après 36 heures et un peu plus de la moitié des fichiers transférés, j’ai eu une erreur, et je n’ai pas tenté une seconde fois : je garde le disque dur de 3 To si jamais j’ai un jour besoin d’un vieux backup, et je recommence à vide sur le nouveau.