L’iPod shuffle en acier, le plus premium des iPod

Encore un autre iPod que j’ai cherché un moment pour en dénicher un à un prix correct (cest-à-dire pas plusieurs centaines d’euros) : l’iPod shuffle 3G en acier inoxydable.

L’iPod shuffle 3G est un modèle assez particulier sur plusieurs points. Premièrement, c’est probablement le moins ergonomique des iPod, vu qu’il n’a pas de boutons (enfin, il a juste un interrupteur pour passer du mode linéaire à l’aléatoire). Tout se fait avec la télécommande, avec des opérations tarabiscotées. De l’autre côté, il est assez accessible parce qu’il intègre une fonction Voice Over capable de lire les informations sur le morceau lu (si vous avez taggé correctement avec iTunes). Dans tous les cas, il est petit, pas très apprécié et c’est un produit pour lequel l’esthétisme a probablement plus joué que le côté pratique. D’ailleurs, le modèle de 4e génération (mon premier iPod) est revenu sur un format plus classique.


Le modèle en acier reste tout de même particulier. Premièrement, il y a eu deux vagues d’iPod shuffle. Apple a d’abord sorti la version (presque) noire et la version argentée en mars 2009, pour 80 € avec une capacité de 4 Go. En septembre de la même année, Apple a sorti trois nouvelles couleurs (bleu, vert et rose) et une nouvelle capacité (2 Go). La version 4 Go valait toujours 80 €, la version 2 Go était proposée 60 €. Et il y avait donc la version spéciale, vendue uniquement sur l’Apple Store en ligne : elle était en acier inoxydable poli et valait 100 € (en 4 Go). Cette version est du coup assez rare et les prix s’envolent parfois sur les sites de ventes (plusieurs centaines d’euros, même si je suppose qu’ils ne se vendent pas à ce prix).

Celui que j’ai trouvé était en bon état, pratiquement sans aucune marque et avec ses écouteurs, ce qui simplifie les choses : il ne fonctionne pas trop avec les EarPods (oui, c’est ballot). Visuellement, c’est plutôt joli : il est brillant, avec un effet miroir. Le principal défaut vient évidemment des traces de doigts : c’est très (très) sensible et il faut mettre des gants pour le garder en bon état, je pense. Il y a aussi une différence de poids qui se remarque, même si c’est léger en théorie : ma balance donne 8 grammes pour un modèle en aluminium et 14 pour celui en acier (et ça se sent).

Il brille



Même la pince brille

Le principal problème de ces iPod, c’est évidemment la batterie. Elle est minuscule, plus ou moins inaccessibles et a tendance à mourir. J’avais un modèle en aluminium depuis un moment qui semblait mort (il est finalement reparti) et ce modèle acier a une autonomie assez faible même s’il s’allume. L’autre soucis (un peu lié), c’est la charge : Apple livrait uniquement un câble USB vers jack (4 points) propriétaire, différent de celui des iPod shuffle 2G (mais le même que le 4G). J’avais deux câbles et je me suis rendu compte qu’un des deux ne fonctionnait pas du tout. A l’époque, Apple vendait un câble en option un peu plus long (1 mètres) pour une vingtaine d’euros. La bonne nouvelle, c’est que la synchronisation marche toujours avec macOS Monterey, même si c’est parfois un peu bizarre avec des messages dans Musique quand on essaye de restaurer…

Le ridicule petit câble


Un drôle de message dans Musique

Ça reste un objet visuellement sympa, un peu exclusif et qui devrait figurer en bonne place dans une collection d’iPod…