Je trouve évidemment de moins en moins facilement de vinyles avec des programmes, mais de temps en temps, j’en découvre. Cette fois, c’est un vinyle de Björn Skifs, connu pour sa reprise de Hooked on a Feeling. Et sur la pochette de l’album If … Then …, il y a du PETSCII.
Au lieu de vous mettre tous les articles précédents à chaque fois, je vous renvoie vers la page dédiée, elle explique ce que je fais avec les vinyles et liste toutes les pages qui contiennent les programmes, les explications, etc.
Je ne l’ai pas trouvé seul, c’est 8-Bit Show And Tell qui en parle en vidéo, et je vous conseille de vous abonnez à sa chaîne. Le PETSCII est un jeu de caractères dérivé de l’ASCII et employé par les ordinateurs Commodore des années septante et 80, dont le PET (logique) et le Commodore 64. Le PETSCII comprend des caractères « graphiques » qui peuvent être utilisés pour construire des pseudo-images, et si vous connaissez The 8-Bit Guy, vous connaissez probablement Attack of the PETSCII robots, qui a été construit à la base avec les caractères en question.
J’en arrive au sujet : sur la pochette, il a une ligne avec du PETSCII, tout comme dans un des feuillets présents dans la pochette. Il ne s’agit pas directement de code informatique, en réalité, on est plus devant un code de substitution : chaque caractère correspond à une lettre du clavier. Le plus simple pour le lire est d’utiliser un vrai Commodore 64, spécialement un C64C : les touches ont la double impression. Sur les premiers Commodore 64, c’est le cas aussi, mais les caractères graphiques sont sur la partie avant des touches. Dans mon cas, avec un émulateur, j’ai utilisé VirtualC64 qui a un clavier virtuel. Il faut cliquer sur shift
avec un clic droit pour afficher en permanence les caractères graphiques. Pour éviter les confusions, j’ai aussi utilisé la feuille de référence de Wikipedia.
J’ai d’abord tapé la ligne présente en haut de la pochette. Une fois le PETSCII entré, il faut garder shift
enfoncé et presser la touche Commodore
(à sa gauche) pour afficher la transcription. Le message dit « IF ITREALLYHAPPENS THEN ITMUSTBEPOSSIBLE ». On peut évidemment ajouter les espaces : « IF IT REALLY HAPPENS THEN IT MUST BE POSSIBLE. ».
Le second message sur le feuillet est plus long : « ANDIFITSPOSSIBLETHENYOUCANMAKEITHAPPENAGAIN! », soit « AND IF ITS REALLY POSSIBLE THEN YOU CAN MAKE IT HAPPEN AGAIN ! ».
Je trouve ça plus amusant quand il y a du code informatique dans le vinyle lui-même ou sur la pochette, mais ça reste amusant de voir ce que faisaient les artistes de l’époque (même si le message est digne d’un post Facebook actuel).