La PSP de Sony est une console que j’aime bien. Et Sony, avec sa console portable, a proposé des tas d’accessoires bizarres. Un microphone, des caméras ou un tuner TV. Et il y a un autre accessoire sympa : un récepteur GPS.
Dans cet article, je ne vais pas détailler le récepteur (je réserve un autre post pour ça) mais je vais parler d’un jeu compatible : Metal Gear Solid: Portable Ops. Expliqué comme ça, ça peut sembler étonnant : coupler un jeu avec un récepteur GPS, ce n’est pas la première idée qui vient à l’esprit. Mais ce Metal Gear dispose d’un mode précis qui peut utiliser le récepteur.
Un problème de pays
Sans m’étendre sur le récepteur GPS, il est sorti au Japon et en Europe, mais pas aux Etats-Unis à ma connaissance. Et si Metal Gear Solid: Portable Ops est sorti en Europe, au Japon et aux Etats-Unis, la version européenne ne prend pas en charge le récepteur GPS. Au départ, j’avais acheté la version européenne du jeu, mais je me suis rendu compte qu’elle ne propose pas l’option. Ce n’est pas évident : le menu n’est pas disponible dans les premières missions. J’ai commencé à jouer, mais je déteste vraiment le genre, donc j’ai téléchargé une sauvegarde pour activer le menu (ce qui explique le menu en anglais). Mais donc même si l’option est dans le manuel (j’ai scanné la page), elle n’est pas dans le jeu.
Le truc amusant, en fait, c’est que la version américaine du jeu est bien compatible le GPS alors qu’il n’est pas sorti de ce côté là de l’Atlantique. J’ai donc piraté la version US (je n’ai pas trouvé le jeu physique à un prix correct), téléchargé une sauvegarde et vérifié la présence du menu (qui est bien présent).
C’est compliqué
Bon, cette vidéo assez récente explique comment le faire. Ce qui est amusant, c’est que j’avais déjà le récepteur GPS quand elle a été publiée, mais je n’avais pas encore pris le temps de tester.
Le récepteur GPS va permettre de recruter un soldat, une des bases du jeu. Il y a d’autres méthodes, heureusement, mais c’est un moyen ludique tout de même. La première étape consiste donc à aller en extérieur, dans une zone dégagée. Dans le jeu, il faut aller sur une mission, et choisir l’option de recrutement (GPS Scan).
Pourquoi une zone dégagée ? Pour deux raisons. D’abord parce que c’est un récepteur GPS des années 2000 : il n’y a pas d’éphémérides ou de localisation en Wi-Fi, juste la réception du signal des satellites. Si vous avez connu les récepteurs de l’époque, c’est assez lent pour fixer la première position. J’ai mesuré presque deux minutes (1:47) dans une zone dégagée, nettement plus dans mon jardin avec un morceau de balcon et un bâtiment dans le coin.
La deuxième raison est liée au programme. De façon schématique, le jeu va vous afficher l’équivalent d’un radar avec quelques soldats (des points) positionnés un peu partout. Il va vous afficher le nord (la boussole de l’iPhone peut aider) et le but est de vous déplacer pour qu’un des points se retrouve au centre. La zone fait entre 700 m et 1 km à vue de nez et les points sont placés totalement au hasard : le jeu n’a pas de cartes. Donc il est possible que certains points soient totalement inaccessibles (ça m’est arrivé).
Une pression sur le triangle zoome sur la carte avec une zone nettement plus petite dans laquelle vous devez placer un des points. Très franchement, ça peut être ardu : dans mes essais, j’ai eu un soldat totalement impossible à atteindre à cause d’une clôture et un autre qu’il m’a obligé à aller me promener dans les champs, dans la boue, etc. Il est donc important d’avoir une zone bien dégagée avec des endroits accessibles pour trouver les soldats : en ville, ça doit être (très) compliqué.
Après quelques péripéties (et l’aide de la boussole de l’iPhone pour me positionner), j’ai tout de même réussi à recruter deux soldats. Il peuvent ensuite être ajoutés dans votre équipe.
Pour être franc, c’est vraiment une option anecdotique, et absente en Europe (alors que le GPS y a été vendu) mais ça reste amusant. On peut vaguement comparer ça à un proto Pokémon Go, même si c’est vraiment basique : ce ne sont pas des points d’intérêt, mais des coordonnées placées au hasard. Et je le répète, c’est un vrai problème : ils peuvent être au milieu d’une route, chez un particulier, dans un lac, etc. Mais ça reste amusant.
Dans la pratique, il y a quelques autres jeux qui utilisent le GPS, essentiellement au Japon. En Europe, on a essentiellement des programmes de navigation.
Ça, c’est du journalisme total !
Merci pour ton dévouement (et je parle en général, de tous tes articles sur ce JDL)
Seb