Le disque Electric Eye est un peu particulier : en 2019, c’est sa mise en avant dans une vidéo de 8-Bit Show And Tell qui a relancé mon intérêt pour les programmes sur des vinyles (j’en parlais dès 2016) et mis en avant l’existence de ces derniers.
Au lieu de vous mettre tous les articles précédents à chaque fois, je vous renvoie vers la page dédiée, elle explique ce que je fais avec les vinyles et liste toutes les pages qui contiennent les programmes, les explications, etc.
Prodigal est un groupe de rock chrétien, et ils avaient ajouté un programme pour Commodore 64 sur le vinyle d’Electric Eye dans les années 80. La récupération des données n’a pas posé réellement de soucis, le programme est court et j’ai juste dû faire deux ou trois enregistrements bien amplifiés avant d’avoir un résultat valable. Mais avant de parler du (court) programme, il faut que je parle d’un problème purement matériel.
J’ai une platine assez basique, suffisante pour écouter (rarement) des vinyles et enregistrer les programmes. La Sony PS-LX300 est pensée pour le grand public, et elle possède un système d’auto-stop. C’est assez utile : quand le bras arrive près du centre du disque, le mécanisme va arrêter la rotation du disque et ranger le bras. Mais avec le disque de Prodigal, c’est un problème : les données sont placées au niveau de l’étiquette, au centre du disque.
Pour accéder aux données, j’ai employé la même méthode que 8-Bit Show And Tell : j’ai enlevé le mécanisme. C’est assez simple : il faut simplement enlever le plateau et dévisser le mécanisme. Une fois que c’est fait, le disque tourne en permanence et il est possible de placer le bras n’importe où (et donc près des données). En pratique, j’ai eu plus de mal pour remettre le mécanisme en place que pour l’enlever : il faut bien aligner les roues dentées.
Le programme lui-même afficher juste un message, je n’ai pas fait de vidéo. Il y a un autre Easter Egg dans une réédition du disque, mais on en reparlera plus tard.