Karotz est à la télévision, sur BFM TV Business. Vous pouvez suivre le live sur mon Twitter !
Sujet intéressant sur le blog de Karotz, avec quelques informations sur l’architecture logicielle du lapin, basé comme prévu sur un noyau Linux (et une plateforme ARM). Les explications officielles valent mieux que mon long discours, mais j’ai quelques remarques. Comme prévu, il sera possible de communiquer via Karotz, en VoIP (comme pour la téléphonie Internet, donc). Tous les éléments physiques (webcam, haut-parleurs, oreilles, LED, etc.) sont utilisables via des API et la sécurité du lapin est assurée par un système de machine virtuelle pour les applications (qui sont programmées en JavaScript). Bonne idée, le fonctionnement de base du lapin (petites phrases, horloge, etc.) semble intégré directement dans la bête, contrairement au modèle actuel qui est dépendant des serveurs.
Enfin, les deux types d’API sont confirmées : une en interne, via JavaScript, une en externe, comme le lapin actuel, via le Web (et donc utilisable dans des applications pour smartphones, par exemple).
Mauvaise nouvelle — enfin dans un sens — Karotz est en retard. Le troisième premier lapin Wi-Fi ne sera pas sous la sapin, la sortie est annoncée pour le mois de mars 2011. Concrètement, Mindscape a eu pas mal de soucis logistiques et quelques modifications intéressantes (genre une webcam orientable) ont ralentis le développement. Bonne nouvelle par contre, Karotz sera en précommande en décembre, avec des offres pour ceux qui ont déjà un Nabaztag(/tag). Sinon, il sera visible demain sur BFM TV…
Bon, finalement, Mindscpae communique sur le Nabaztag. Dans un (long) post sur le blog — intéressant — la société explique que le problème vient de l’absence de documentations sur les serveurs Violet et qu’en gros, les différentes modifications et une architecture qu’ils ont eu du mal à appréhender à posé des problèmes, ce qui est normal dans un sens.
J’ai contacté Mindscape suite à mon billet (qui a un certain succès) et j’ai donc quelques précisions. Mindscape n’abandonne donc pas les Nabaztag(/tag) et va continuer à supporter les (150 000) lapins déjà dans la nature. Pour les serveurs, le problème serait survenu lors du changement d’heure, avec des erreurs et des serveurs tombés en panne. Mindscape est en train de réparer les services au fur et à mesure, avec — comme certains l’ont vu — un rattrapage pour certains services (genre l’heure qui a été donné plusieurs fois). Espérons que l’infrastructure tienne, cette fois, et que le tout soit pérenne.
Pour Karotz, sans dévoiler, disons qu’on va bientôt avoir des informations.
Pour tout dire, un coup de gueule : j’ai acheté mon premier Nabaztag il y a un an, me disant que le rachat par Mindscape allait régler les choses. Et depuis, je n’ai pas passé une semaine sans un problème, avec disparition des services, bugs, etc. Et depuis une semaine, rien ne fonctionne. A un moment où la société vide ses stocks de lapins sur les sites de ventes privées, c’est… gênant.
Mindscape vient de dévoiler l’assistant qui va vous aider à configurer Karotz — un des problèmes du Nabaztag/tag —, le docteur Karotzstein… C’est toujours mieux que le trombone d’Office…
Mindscape fait du teasing sur le blog. Mais d’où vient le lapin ?
Julien Cheype, un employé de Mindscape, a publié récemment un (petit) exemple d’application pour Karotz. Codée en JavaScript, l’application allume la LED du Karotz avec une couleur choisie aléatoirement quand on presse le bouton sur la tête du lapin. Le tout a l’air assez simple si on a quelques notions de JavaScript. Le code est dans la suite.
Mindscape vient de publier ses résultats 2010 (pour le premier semestre) et le Nabaztag/tag, le Mir:ror et les accessoires (livres, Nanoztags, oreilles, etc.) se vendent mieux que prévu (les ventes sont bonnes selon les documents de Mindscape). Les chiffres sont éloquents : Mindscape a fait 319 470 € de CA sur le Nabaztag/tag et ses dérivés, ce qui est plutôt pas mal. Au total, ça représente donc pas mal de lapins : même en basant un tiers du CA sur les accessoires, ça donne au moins 3 à 4 000 lapins vendus sur la période, pas mal sur un produit en fin de vie.
